Je conseille toujours tant qu’on est pas initié reiki lors des 4 premiers soins, pendant les séances et entre chaque rendez-vous, de faire des pauses “respirations“.
La respiration nous relie à notre instinct de survie
La respiration est une des réflexe naturel du corps pour vivre. C’est aussi un fonctionnement biologique qui aide à réguler le corps. La respiration transforme les aliments en nutriment par réactions chimiques, régule les battements du cœur, masse le système digestif et énergétiquement aide à faire passer les énergies entre le haut et le bas du corps.
Vers le bas des poumons, là où ces poches sont les plus larges, on ressent souvent comme une barre qui coupe le corps en deux, au niveau du plexus solaire (notre soleil, notre personnalité qui rayonne sur les autres… C’est aussi le lieu où se stocke toutes les énergies des chocs émotionnels que nous prenons lorsque nous sommes critiqués ou jugés par les autres ou par nous-mêmes lorsqu’on ne décharge pas dans l’instant). Notre fonctionnement naturel est de ressentir une charge émotionnelle et de décharger immédiatement par des pleurs, des rires, des frissons, des sueurs… C’est ainsi que nous savons gérer au mieux pour nous les évènements quand nous ressentons en direct ce qui se passe autour de nous.
La respiration apporte une relaxation au corps. cette détente est primordiale pour rester en bonne santé, pour pouvoir décharger émotionnellement et donc vivre dans l’instant présent en étant relié à son instinct de survie.
Quand on reçoit un soin reiki ou on se fait soi-même son auto-traitement, on se pose en état de détente. On est le plus souvent couché, les épaules sont posées sur le sol, le diaphragme, ce muscle qui aide à la respiration peut correctement faire son travail sans être écrasé par la cage thoracique. On atteint vite un état de détente très vite. On déstresse. On baille et le corps se relâche. Se centrer sur sa respiration aide à déconnecter de son cerveau et à entrer dans le bien-être du corps. Cela change tout dans notre vie. Coupé du mental, on prend mieux la mesure de sa vie, sans les peurs du futur et on vit dans l’instant présent. Plus rien n’est grave, tout coule sous le sens et on apprécie carrément mieux notre vie.
Les séances de reiki apportent cela, cette détente qui permet de relativiser et de sortir de ses problèmes qu’on ressasse sans arrêt dans la course effrénée de nos journées trop pleines.
J’ai reçu ce témoignage hier d’une personne qui a reçu ses deux premiers soins reiki. J’ai eu envie de partager son vécu avec vous, je suis sure que cela va vous faire du bien de voir ce merveilleux résultat en si peu de temps. Merci à vous!
Alors, respirez, c’est bon pour le moral…
Témoignage d’Oriane
“Se concentrer sur ma respiration m’a fait prendre conscience d’une vérité première et assez fondamentale: c’est que j’étais en vie, en bonne santé, sans craindre que cette respiration s’arrête dans la minute qui suit.
C’est déjà une chance inouïe, qui fait relativiser beaucoup de tracas quotidiens.
Se réjouir d’être en vie, d’exister devrait peut-être être le premier réflexe en se levant le matin. Au lieu de quoi, je me rends compte que la plupart du temps je suis dans le passé, le souvenir, a me rappeler de ce que je n’ai pas fait, ou bien dans l’avenir, à anticiper sur ce que je dois faire, sur l’instant qui suit. Bref, je m’aperçois, à la faveur du reiki – ou plus simplement en m’arrêtant tout simplement- que je n’habite plus mon présent, que j’ai beaucoup de mal a être dans la pure sensation corporelle présente, à me laisser aller a l’instant. Se projeter dans l’avenir peut être une manière de se protéger dans un moment difficile, mais quel besoin de le faire aussi dans les moments agréables?
Combien de fois, en passant un bon moment avec ma fille ou mon conjoint, ai-je été préoccupée par telle tâche que j’avais négligée, telle chose a faire dans l’avenir?
Combien de fois ai-je été empêchée ou me suis-je empêchée de réellement profiter de l’instant?
On ne se défait pas comme cela d’années de conditionnement, car tout le discours familial, social nous enferme dans cette espèce de couloir, où nos propres besoins, nos propres sensations sont mis de côté. Or comment échanger, nourrir de réelles relations avec les autres, si nous ne sommes jamais réellement avec eux, si nous avons toujours la tête ailleurs? “
ORIANE