Je sors de chez mon Ostéopathe, je revis. C’est là que je m’en rends compte. C’est la 1ère phrase qui est venu : « Waouhh, je revis ».
Il y a quelques temps, j’avais mal au dos. Un mal inhabituel. Je me suis dit que j’irai voir Antoine mon ostéopathe. C’était il y a un mois! Et puis vous allez me comprendre, absente de Paris pour animer un séjour dans le désert, fallait que j’assure mes rendez-vous au retour, que j’éponge mon retard, que je fasse des machines à laver… Bref tout ce quotidien qu’on s’oblige à vivre avant de s’occuper de soi. (“Ma mère malade, mon chat qui vieillit, les enfants qui doivent avoir de bonnes notes, Ma voisine qui déconne, Mon boss qui mes surcharge de travail”...) On finit par s’habituer à la souffrance. On chouine un peu de temps en temps.
On oublie son mal
Mon chéri me disait tout le temps que j’étais en sucre depuis mon retour. Moi je ne le trouvais pas compréhensif du tout de mon état. J’avais mal, il ne fallait pas l’oublier. Bien sur, moi dans mon corps, je pouvais oublier mes douleurs, mais pas lui, il aurait du faire attention (ça c’est tous les filles!). C’est incroyable, non ? Je me suis mis à vivre avec cette douleur lancinante en attendant de trouver le temps de voir mon ostéo. Et j’ai tenu un mois. J’allais mieux. C’est ce que je croyais, en fait je m’étais habituée, j’avais trouvé des postures qui compensaient… Mon corps a trouvé comment se poser pour avoir moins mal.
C’est en sortant de chez mon ostéopathe que je me rends compte de la différence. On fait tellement peu d’arrêt dans nos journées. On est pris dans un rythme parfois infernal qui nous entraîne et n‘est même plus le nôtre ! Et le temps passe tellement vite…
Il n’y a qu’en faisant des pauses dans sa vie qu’on s’aperçoit de ce que l’on fait de son corps et de sa vie et que du coup le besoin de changement devient évident et imminent… Je le vois avec mon exemple mais aussi avec les vôtres tout le temps!
Accordons-nous des pauses :o)